Hello les blogos ! 

Bienvenue dans ce nouveau concept “on papote" dans ce nouveau format ou on parle de sujet beaucoup plus serieux, je souhaite m'exprimer meme si j'ai tres peur je dois vous avouer mais bon, j'aime bien l'idée. 

Aujourd'hui le sujet qu'on va elaborer c'est un sujet qui me tien a coeur parce que je vois personne en parler et je me devais de le faire.

 

Être sur les réseaux sociaux en tant que personne racisée.

 

DISCLAIMER : Dans cet article, je parle beaucoup des aspects négatifs des réseaux sociaux. Bien sûr, ces plateformes ont aussi leurs côtés positifs, et parfois Internet peut vraiment être un endroit beau et inspirant.

 

Dans cet univers numérique soi-disant parfait, où la vie semble toujours idyllique, où il est normal d’avoir 5 Birkin à 80 000€ et où c’est la honte de ne pas en posséder, c’est aussi l’endroit où tu peux te faire harceler juste parce que tu n’aimes pas l’artiste le plus tendance du moment. C’est là où on te fait croire que pour être heureux, il faut absolument des collaborations et des voyages, mais attention, évite de rappeler que certains à l’usine galèrent vraiment… Mais non, selon cette logique, l’influenceur doit absolument avoir la belle vie (ce qui est bien sûr une fake news).

 

Dernièrement, une nouvelle tendance a émergé sur TikTok, celle de vendre le rêve de devenir influenceur. Sur ce modèle, en tant qu’influenceur, c’est évident qu’on gagne 100 000€ par mois, qu’on finit tous aux défilés Chanel et Dior, qu’on devient les stars du moment, qu’on reçoit des valises Sephora, et qu’on voyage gratuitement… Tout ça, c’est censé être la norme. Mais parfois, ces vidéos et ces promesses sont tellement déconnectées de la réalité qu’elles en deviennent ridicules. Aujourd’hui, je veux parler de pourquoi vendre ce rêve peut finir par détruire des gens.

 

Depuis 2016, le métier d’influenceur a explosé avec une croissance de 1400%. En 2016, l’influence sur le marché était estimée à seulement 1,6 milliard d’euros, et aujourd’hui elle atteint 38,2 milliards d’euros. C’est une belle réussite, et l’influence est enfin reconnue comme un métier, mais il y a aussi de nombreux inconvénients.

 

Se lancer sur les réseaux sociaux ? C’est simple, il suffit d’un téléphone. Parfois, pas même besoin de ring light, la lumière de ta chambre suffit pour démarrer. Et à partir de là, l’aventure peut commencer. Mais est-ce qu’être sur les réseaux sociaux garantit l’accès à tous les privilèges réservés à l’élite des influenceurs ? Le premier point, celui qui me touche personnellement, c’est la situation des personnes racisées. Bien qu’on ait l’impression que la France s’ouvre de plus en plus aux personnes racisées, il existe encore de nombreux problèmes et discriminations.

 

Des études menées sur l’embauche en Île-de-France révèlent que les candidats perçus comme racisés ont jusqu’à 40 % de chances en moins d’être invités à un entretien par rapport à leurs origines. En France, moins de 5 % des postes de cadres supérieurs sont occupés par des personnes racisées, bien que la proportion dans la population soit bien plus élevée. Les obstacles sont encore plus grands pour les personnes qui subissent aussi du sexisme ou de la discrimination liée à l’âge, limitant davantage leurs opportunités.

 

Récemment, des recherches ont montré que les algorithmes des réseaux sociaux ne sont pas neutres, et qu’ils tendent à reproduire, voire amplifier, les biais sociaux existants. C’est ce qu’on appelle parfois le “white privilege numérique”, un phénomène qui favorise les profils et récits qui correspondent aux normes esthétiques et culturelles dominantes.

 

Un exemple frappant de cette situation, c’est celui du TikTokeur « Bach », qui est devenu célèbre grâce à ses vidéos de playback. En quelques mois seulement, son compte a explosé, et les opportunités sont venues à lui : invitations aux plus grands défilés de mode, shooting pour GQ, et plus encore. Le problème n’est pas le contenu qu’il crée, mais plutôt la manière dont ces opportunités lui tombent dessus, parfois sans aucune justification valable. Moi, si j’étais à sa place, je n’aurais pas refusé ces chances, mais le problème réside dans le fait qu’une personne blanche aura plus de facilités à accéder à ces mêmes opportunités qu’une personne racisée. Samir Sabe, par exemple, un talent exceptionnel, reste dans l’ombre, alors que son travail mérite amplement plus de reconnaissance. Sur les réseaux, certains ont déjà exprimé leur frustration face à ce manque de reconnaissance pour Samir.

 

La sous-représentation des personnes racisées sur les réseaux sociaux a des conséquences réelles. Moins de visibilité signifie moins de chances de monétiser son travail, moins de reconnaissance médiatique, et, en fin de compte, un accès limité aux sphères de pouvoir ou à la promotion de modèles diversifiés.

 

De nombreux amis racisés, sur les réseaux sociaux, ont déjà été victimes de racisme direct. On leur a dit « on ne peut pas te mettre sur cette collaboration car tu es trop noir », ou on leur a refusé plusieurs fois des opportunités pour privilégier des profils blancs qui proposaient le même contenu. Ces exemples montrent qu’il y a encore un problème profond, non seulement dans le monde de l’influence mais dans la société en général.

 

Cela crée une pression énorme sur les personnes racisées, qui doivent travailler dix fois plus que les autres, ne commettre aucune erreur, et ne pas s’exprimer publiquement sur des sujets politiques, de peur de perdre toutes leurs opportunités. Mais ce problème ne concerne pas seulement les réseaux sociaux, il est bien plus large et touche de nombreux secteurs comme le cinéma. Des collectifs tels que le groupe 50/50 et des activistes comme Rokhaya Diallo et Amandine Gay dénoncent régulièrement ce manque de diversité, pas seulement dans les effectifs mais aussi dans les récits qu’on présente à l’écran.

 

En France, se lancer dans l’influence quand on est racisé, c’est difficile. Je tiens à dire que je ne prétends pas que c’est impossible, mais il faut être réaliste et reconnaître que beaucoup de gens ignorent encore certaines de ces difficultés. N’abandonnez jamais vos rêves, n’ayez jamais honte de vos origines et de votre couleur de peau. Ne laissez pas les commentaires négatifs des autres vous atteindre. Un seul commentaire peut détruire, mais rappelez-vous que ce n’est qu’une fausse réalité. Internet peut rendre fort celui qui est derrière un écran, mais ne laissez pas des inconnus vous faire douter de vous-mêmes et détruire vos espoirs. C’est dur, mais ce n’est pas impossible. Battez-vous sincèrement !

 

Aujourd’hui, les réseaux sociaux sont perçus comme le moyen facile d’atteindre l’argent. Certains sont prêts à tout pour le buzz, même si cela veut dire salir leur image ou arnaquer leurs abonnés, juste pour quelques sous. On rêve tous de devenir influents, de briller, de voyager, mais il faut se reconnecter à la réalité. Ce n’est pas facile, mais ce n’est pas impossible. Il faut persévérer.

 


Internet et la santé mentale.

 

Le deuxième point que je voulais aborder, c’est la santé mentale. En arrivant sur Internet, je pensais que j’allais aller mieux. Après 7 ans de harcèlement, je croyais vraiment que la paix serait avec moi. Mais au fur et à mesure que je suis devenu plus connu, le stress est devenu de plus en plus lourd. La comparaison constante avec les autres influenceurs, la pression d’être toujours présent… Un jour, je me suis retrouvé à pleurer juste parce que je n’avais pas posté depuis deux semaines, tandis qu’une influenceuse que j’admire postait tous les deux jours.

 

La course aux likes, aux statistiques… C’est difficile, surtout quand tu vois tes vidéos avec 200 likes alors que tu as 1 million d’abonnés. C’est frustrant, mais je commence à essayer de m’en détacher, même si c’est dur et que ça fait surgir plein de questions dans ma tête.

 

Pour rigoler, j’ai demandé à ChatGPT d’estimer le pourcentage du temps que mon cerveau passe à penser aux réseaux sociaux, et voici sa réponse… (je vais vous la partager). Ça m’a fait rire, mais c’est vrai, les réseaux sociaux m’ont vraiment pris dans leur tourbillon. Entre les algorithmes, la peur de ne pas réussir, les comparaisons, les problèmes de racisme… ça peut devenir très lourd. Mais je vous assure, il faut se reconnecter à soi-même et ne pas se laisser envahir par cette fausse réalité.

 

Les réseaux sociaux peuvent vraiment avoir un impact sur la santé mentale, mais il ne faut pas baisser les bras. Vous pouvez réussir, mais il faut rester concentré et ne pas vous laisser détruire par ce monde virtuel.

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